Conséquences des torrents d'eau et de boue engendrés par le Cyclone Mitch.

(Atteignant parfois une vitesse de 100 Km/heure).

 

Jamais depuis le tremblement de terre de décembre 1972 qui détruisit Managua, le pays n'avait vécu de scènes semblables . Les riviéres sont en crues, les ruisseaux sonts devenus torrents, détruisant cultures, routes, maisons et ponts; des villages entiers sont rayés de la carte !

 

Le bilan fait état de 186 ponts détruits, prés de 1000 Km (sur 1641 Km) de route goudronnée endommagée; et 2000 Km de pistes secondaires qui déservent les zones de cultures sont rasés. Atteinte égualement considérable de "La Panaméricaine" : l'artère autoroutière qui réunit tous les pays d'Amérique Centrale. Managua, la capitale du Nicaragua est coupée du nord du pays .

 

 

Cette véritable rupture des réseaux de communication freine d'une part : l'acheminement de l'aide humanitaire (vivres, eau potable, bâches, couvertures, soins médicaux...) et rend d'autre part plus difficile l'évaluation du nombre des victimes : Morts, blessés, sinistrés sans abri .

 

 

L'armée fait l'impossible pour remblayer, car même les ponts mobiles ne tiennent guère, dans un sol trop humide. Des familles venues de Managua, passent à pied, d'autres à cheval, pour aider des parents vivant sur les flancs des volcans et leurs apporter des vivres de première nécessité. Partout, des volontaires médicaux et paramédicaux venus du Mexique du Costa Rica et d'Europe, tentent de mettre de l'ordre dans la recherche des survivants.